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Le fils du millionnaire a craché sur toutes les nounous… mais a embrassé cette servante

Pendant six mois, personne, pas même les thérapeutes pour enfants, n’avait réussi à le calmer. Sa voix se brisa doucement. « Vous venez de faire quelque chose que personne d’autre n’a pu faire. » Isabelle baissa les yeux vers le garçon endormi, murmurant : « Peut-être qu’il avait juste besoin d’être tenu. » Un silence paisible emplit la pièce. Dehors, la pluie avait cessé.

Une douce lumière dorée filtrait par la fenêtre, tombant sur le visage paisible de Noé. Étienne resta là à regarder, son cœur étonnamment plus léger. Pour la première fois depuis des mois, le manoir ne semblait pas froid. « Quel est votre nom ? » demanda-t-il. « Isabelle Dubois, Monsieur. » « Avez-vous déjà été nourrice ? » « Non, Monsieur. Je me suis seulement occupée de ma grand-mère. » Il jeta un coup d’œil à Noé, puis à elle.

« Si je vous demande d’être la nourrice à plein temps de Noé. Que diriez-vous ? » Isabelle cligna des yeux, incrédule. « Moi ? Mais je ne suis pas qualifiée. » « Je n’ai pas besoin de qualifications. J’ai besoin de quelqu’un en qui mon fils a confiance. » Pendant une seconde, Isabelle ne put respirer. Elle pensa aux factures médicales impayées, au sourire fragile de Grand-mère Rosa, mais surtout à quel point il était naturel de tenir ce petit garçon, comme si le destin l’avait guidée ici.

« Si vous me faites vraiment confiance, Monsieur, je le ferai. » Étienne hocha la tête, le soulagement adoucissant son visage. « Cinq mille euros par mois, vous vivrez ici à plein temps. Dolores vous fera visiter. » Isabelle inclina la tête. « Merci, Monsieur. » Quand il quitta la pièce, elle s’assit, regardant l’enfant endormi dans ses bras.

Une seule larme coula sur sa joue, non par tristesse, mais par la réalisation tranquille que sa vie venait de changer pour toujours. La première journée d’Isabelle en tant que nourrice commença avec les rires de Noé à l’aube, un son qu’elle n’aurait jamais pensé entendre dans une maison qui ne connaissait que l’écho des pas d’adultes. Dolores, la gouvernante de longue date, la regardait toujours avec scepticisme.

« Je ne comprends pas pourquoi Monsieur Whitmore vous a choisie. Tout le monde a essayé avant et ils ont tous démissionné. » Isabelle sourit doucement. « Peut-être que j’ai juste eu de la chance. » Elle passa la matinée à jouer avec Noé. Le petit garçon riait, attrapait ses doigts et désignait curieusement tout. Elle réalisa que derrière son comportement soi-disant difficile se cachait simplement un enfant affamé d’affection.

Au déjeuner, alors qu’elle donnait à manger à Noé, Étienne entra. Il se figea. Le garçon qui jetait habituellement les bols à travers la pièce mangeait tranquillement. « Je n’arrive pas à y croire, » murmura-t-il, riant presque pour la première fois depuis des mois. Ce soir-là, alors qu’elle couchait Noé, Isabelle fredonna une berceuse française que sa grand-mère lui chantait.

« Dors, petit oiseau, dors mon enfant… » Sa voix était douce comme un murmure. Les paupières de Noé se fermèrent, et il s’endormit. Étienne se tenait devant la porte, écoutant silencieusement. Pour la première fois, le vide en lui se sentait moins lourd, rempli de quelque chose de simple et de chaleureux, la sensation d’un foyer. Les jours passèrent, et le Manoir Whitmore commença à changer. Le rire de Noé résonnait dans les couloirs.

Dolores et la cuisinière, Marthe, ne fronçaient plus les sourcils, mais échangeaient des sourires amicaux avec Isabelle. Les après-midi, ils jouaient dans le jardin. Noé fit ses premiers pas, tomba, puis rit. Étienne, s’éloignant de son ordinateur portable pour une fois, regardait depuis le porche, son expression s’adoucissant. Un soir, pendant le dîner, il dit doucement : « Je ne me souviens pas de la dernière fois où Noé a ri. » « Peut-être avant qu’Amélia ne meure. »

Isabelle répondit doucement : « Le rire des enfants ne disparaît jamais, Monsieur Whitmore. Il attend juste que quelqu’un le ramène. » Ses mots planèrent dans l’air. Étienne ne dit rien, mais ses yeux brillèrent légèrement. Tard ce soir-là, Isabelle appela Grand-mère Rosa en visioconférence. La vieille femme toussa, mais sourit chaleureusement. « Tu as l’air différente, Bella, » dit-elle. « Il y a de la lumière dans tes yeux à nouveau. » Isabelle lui sourit en retour.

« Je crois que cet endroit m’apprend quelque chose. Peut-être comment aimer à nouveau. » Grand-mère Rosa hocha juste la tête, ses yeux scintillants. Avant de se coucher, Isabelle regarda Noé dormir profondément dans son berceau, sa petite main agrippant son doigt. Elle murmura : « À partir de maintenant, je serai là, petit. »

Et quelque part ailleurs dans le manoir tranquille, Étienne regarda le babyphone, exhalant doucement comme si le poids sur sa poitrine avait enfin commencé à se soulever. Un travail qui était censé être temporaire changeait déjà leurs deux vies pour toujours. Les matins au Manoir Whitmore commençaient généralement avec une douce lumière du soleil se glissant à travers les rideaux blancs. Le rire de Noé résonnait depuis la chambre d’enfant alors qu’Isabelle le tenait près d’elle.

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